Témoignage… Reiki dans un service de réanimation

Témoignage…

Reiki dans un service de réanimation

– par Eric Fruneau –

Voici comment j’ai eu l’occasion de donner du Reiki dans un service de réanimation, comment nous avons donné cette belle énergie le plus simplement possible sans inquiéter le staff médical. Et avec le bonheur de constater les bons résultats 🙂

Tout a commencé par un email que j’ai reçu de Rana :

« Alain mon mari a été évasané sur l’hôpital du Taaone pour une leptospirose ou dengue. Les médecins ne savent pas trop se prononcer. On l’a plongé dans un coma artificiel durant l’évasan (évacuation sanitaire) car son cœur fatiguait à cause de ses poumons qui sont touchés et ont du mal à ventiler. Les reins aussi sont touchés…. »

Mon premier réflexe a été de lui proposer des envois Reiki et de faire appel à d’autres praticiens pour organiser un marathon Reiki. Plus tard, je me suis dit que si je pouvais aller sur place cela serait encore mieux. J’avais déjà fait des séances à l’hôpital suite à une intervention pour hernie discale et également pour venir en aide à une jeune femme anorexique. Mais ces personnes étaient seules dans leur chambre. D’ailleurs, lorsque j’ai proposé à Rana de venir voir Alain ça été sa première réaction.

« Oui j’aimerai que tu passes à l’hôpital mais sache qu’on a pas d’intimité dans la chambre d’Alain. Elle est grande ouverte aux yeux des infirmières qui ont leur bureau juste devant. »

Arrivée à l’hôpital

Je suis donc arrivé un matin à l’hôpital et j’ai rejoint Rana dans la salle d’attente. Nous nous sommes lavés les mains comme demandé et nous sommes rentrés dans le service. Alain était dans une grande pièce entouré de machines. Il avait beaucoup de fils et tuyaux. Ses mains étaient attachées car il avait parfois des mouvements désordonnés. Plongé dans un coma artificiel je l’ai trouvé endormi. J’ai posé mes mains où j’ai pu et je lui ai simplement dit qui j’étais et ce que je venais faire. Sa femme a fait de même et elle m’a raconté ce qui se passait. Elle m’a raconté toute l’histoire et son inquiétude. À demi-mots. Régulièrement elle revenait à son mari pour lui dire que beaucoup de gens pensaient à lui et lui envoyaient plein de belles choses.

La séance Reiki

J’ai précisé à Rana que j’allais utiliser le protocole qui nous permet d’envoyer du Reiki à une autre personne sans son autorisation. Là il y eu de sa part une réponse immédiate « Ce n’est pas la peine vas-y. C’est sûr, il est d’accord« . Moi-même, connaissant Alain et l’ayant formé, j’étais du même avis. Mais dans ce cas, rien ne m’empêchais de faire ce que j’enseigne. Toujours demander à la personne et si je ne peux pas, j’utilise cette déclaration d’intention : Ceci est une séance de Reiki sans la permission du receveur. Si Alain accepte et utilise cette énergie pour son plus grand bien, que cela soit ainsi. Si cela n’est pas le cas, que cette énergie aille sur Terre là où il y en a le plus besoin pour le plus grand bien de tous et en harmonie avec l’Univers. 

J’ai installé mentalement les symboles dans la pièce. Avant de venir, je m’étais personnellement préparé et je laissais le Reiki couler par mes mains mais aussi beaucoup avec le regard. Cette situation particulière m’emplissait d’un profond sentiment d’amour.

En tant que « nouvelle » praticienne Reiki, Rana avait l’habitude de suivre un certain rituel pendant les séances. Là il s’agissait de faire plus discret afin de pouvoir travailler en toute tranquillité et renouveler cette expérience. Au bout d’un certain temps Rana m’a demandé comment nous allions faire la séance. Je lui ai dit que c’était déjà parti ! Qu’elle pose les mains, dise son intention et chante les symboles mentalement. Apaisé (autant que possible vu la situation) et habité d’une grande confiance. Alain aime la vie !

Le personnel hospitalier est passé plusieurs fois pour contrôler ou pour régler les machines. A chaque fois nous lui laissions la place en essayant de garder le contact avec Alain. J’ai remarqué que la place où l’on gêne le moins est au pied du lit.

Environ 45 minutes plus tard nous avons arrêté la séance, dit au revoir à Alain et pris rendez-vous pour une prochaine séance.

Oubliez vos peurs !

Quelques semaines plus tard j’ai rencontré une infirmière du service et je lui ai dit que nous avions donné du Reiki à un de ses anciens patients – il n’y a eu aucun commentaire négatif de sa part.

En fait mes craintes n’étaient pas justifiées. Tout c’est vraiment bien passé. Je pense que le personnel hospitalier savait que nous faisions « quelque chose ». Mais cela ne les a pas du tout dérangés. Je suis persuadé que très bientôt pratiquer le Reiki dans les hôpitaux sera une chose normale.

Aujourd’hui Alain va beaucoup mieux et cette épreuve a changé sa vie. Peut-être qu’un jour j’aurais le plaisir, avec son autorisation, de vous raconter son aventure intérieure. Car il s’en est passé des choses pour lui pendant ces 10 jours…

Le mot de la fin…

 Je laisse le mot de la fin à Rana qui nous raconte comment elle a vécu cette aventure accompagnée du Reiki ! 

Que dire si ce n’est que le Reiki m’a guidée spirituellement pendant toute l’épreuve que j’ai dû vivre avec ma famille au mois d’Août 2014 lorsque mon mari était dans le coma dans une situation très critique. Invisible mais palpable par les ressentis et les réponses que je recevais après chaque envoi Reiki, à chaque questionnement concernant la situation à vivre et tout ce qui était en lien avec. Je me suis sentie soutenue et accompagnée : les choses se plaçaient d’elles-mêmes en toutes circonstances, m’aidant, me surprenant, me facilitant la route car j’avais pu obtenir une autorisation spéciale pour être aux côtés de celui que j’aime tous les matins, lui prodiguant ce dont il avait le plus besoin : de l’amour, de la foi, de la paix et les séances d’énergie tellement subtile et pourtant bien présente. Une solidarité incroyable s’est mise en place à travers cette épreuve toutes religions confondues, toutes pratiques énergétiques… l’amour de guérison n’a pas de visage, ni de titre et aucune différence que ce soit par la manière de faire ou de penser… cette synergie a donné une force tellement grande qu’elle a permis à mon mari de faire face alors que son corps était infecté par la leptospirose, laissant les médecins sceptiques quant à son rétablissement. Ils avaient tout fait, antibiotiques, Noradrénaline, etc… tout fait techniquement pour le remettre en état de marche. Et le médecin disait : 50% les médicaments, 50% le patient. Mon mari s’en sort après 10 jours de coma et sans séquelle, bien que la leptospirose touche le cerveau, les poumons et les reins. Je remercie Eric qui a été présent à l’hôpital et tous ceux et celles qui avec moi ont participé à la guérison de mon mari.

                                                                                                                             Rana

Pour contacter Rana ou Eric : fruneaueric@gmail.com ; www.invitation-au-bonheur.com