Témoignage Reiki

Témoignage Reiki

Une histoire de vie

– par Elisa Fourier – 

Je m’appelle Elisa, j’ai 60 ans et je vis dans les Yvelines. J’ai récemment participé à l’initiation au 3e degré de Reiki avec Nita. Lors de notre présentation, j’ai évoqué une partie de mon histoire de vie et sa connexion au Reiki. Nita m’a proposé de partager mon témoignage et j’ai donc accepté de le faire aujourd’hui.

Je suis née hypersensible avec une hyperacousie et dépourvue de réflexe stapédien, un sens élevé du goût et de l’odorat, une créativité trop élevée, ce qui affecte énormément le mode de vie et le bien être pour soi-même mais également pour l’entourage.

Lorsque j’ai découvert le Reiki, il y a plus de 15 ans, j’ai effectué mes deux premières initiations avec Nita.

Le fil de mon existence a complètement changé. Durant toutes ces dernières années, j’ai continué mon auto-traitement et j’ai commencé à mieux canaliser mes sens, à les exploiter différemment, à ressentir plus de sérénité et moins de stress. Je me suis sentie moins perdue, moins seule.

Après l’initiation du deuxième degré, j’ai décidé de travailler mon Reiki dans le passé. J’avais besoin de réparer ma relation avec mes parents et j’espérais que cette action aurait un impact sur toute la famille.

Effectivement, il m’a été donné d’exprimer mon ressenti auprès de tous, mais cela a également fait ressurgir les non-dits, les secrets. Aujourd’hui, je ne peux pas dire que nous sommes une famille idéale, mais malgré les conflits que rencontrent mes proches entre eux, cela se termine beaucoup moins en effusion émotionnelle qu’auparavant.

Cette action a véritablement eu un impact sur les miens, mais surtout, elle a exaucé mon souhait de réparer ma relation avec mon père et ma mère, nous avons pu avoir de vrais dialogues.

Cette technique est puissante et je pense qu’une fois commencée, il faut accepter d’aller jusqu’au bout de la procédure. Cela bouleverse, la colère peut nous submerger, mais ce sont des moments nécessaires pour faire bouger les choses. Rien ne nous empêche par la suite de recommencer beaucoup plus tard, si le besoin s’en ressent, afin de débloquer à nouveau des situations, et c’est ce que je prévois de faire.

Ce lissage du passé a dénoué, entre autres, le lien génétique des maladies (diabète, cholestérol, hypertension). Aujourd’hui, après une analyse génétique, mes résultats sont revenus négatifs, pas de lien familial pour moi, alors que d’autres membres de la famille y restent cimentés.

Néanmoins, malgré une pratique quotidienne du Reiki, cela n’a pas empêché ma vie de prendre différentes directions professionnelles et le dernier chemin que j’ai dû emprunter ne m’a pas été très salutaire. Dès le début de l’année 2016, mon corps a enchaîné pathologie sur pathologie. Certaines moins agressives que d’autres mais bien présentes (début 2016 : un burn-out me met à terre, plus de forces et un cerveau qui était presque sur le gril ; octobre 2016 : une coqueluche sévère s’ajoute au tableau pour une durée de plus d’un mois ; octobre 2017 : de nouveau mon corps doit supporter une péritonite ; fin septembre 2018 : je fais un premier AVC léger, et mi-novembre le second, moins gentil dirons-nous, et à chaque fois sur mon lieu de travail ; puis, l’on me découvre une hyper acidité gastro-œsophagienne chronique et une névralgie cervico-brachiale invalidante nécessitant une opération en mars 2020).

Mon deuxième AVC a laissé beaucoup plus de traces et de séquelles que le premier. Elles sont invisibles mais bien réelles. Mon côté droit ressent continuellement une gêne et des fourmillements, et ma main droite, même si elle est capable d’effectuer des massages d’acupression, ne peut pas dévisser un bocal. J’ai perdu le sens de l’orientation, ma concentration est également affectée, des maux de tête 24 h/24 h et un traumatisme professionnel non réparable, selon le neuropsychologue de l’hôpital de Garches, qui provoque des troubles du langage sévères lorsque je me situe sur la zone de travail où se sont produits mes deux AVC.

Cela fait beaucoup de pathologies pour un seul corps me direz-vous ! Néanmoins, aujourd’hui, j’effectue mon troisième degré après bien des années, et je me tiens debout, sans courber l’échine.

Et si je suis debout, la tête droite, c’est que durant ces années compliquées, je ne me suis jamais laissé envahir par le désespoir, l’abandon vers la maladie. J’avais la foi, un peu en moi et énormément foi en Reiki. Il m’a aidé à avancer, jour après jour, stimulant mon envie de m’en sortir. J’ai effectué un Byosen tous les mois durant 9 mois pour réparer les blessures de l’Aura et refermer les trous. L’auto-traitement quotidien m’a apporté l’énergie nécessaire dont j’avais besoin pour me lever chaque matin avec le sourire. J’ai ciblé les traitements sur les zones qui étaient affectées. Sur la tête, 30 minutes tous les jours, en visualisant mon cerveau en bonne santé (je me suis aidée d’une photo de cerveau sain que j’ai visualisé et essayé de mémoriser durant plusieurs semaines). Ensuite, lorsque je me faisais des auto-traitements, je visualisais, les yeux fermés, cette image comme s’il s’agissait de mon propre cerveau. J’ai utilisé le Reiki à distance avec le cristal de quartz « mon cerveau est en parfaite santé pour le bien de tous et en harmonie avec l’univers », j’ai alimenté mon cristal tous les jours pendant 9 mois, et au bout de 9 mois, j’ai pu reprendre le travail, à mi-temps thérapeutique effectivement, mais je peux travailler.

Concernant les autres pathologies, j’applique mon auto-traitement depuis des années, mais parfois, depuis mes AVC, il m’arrive d’avoir en quelque sorte des « bugs » et de perdre ma concentration en traçant les symboles ou pour la visualisation ; c’est gênant mais pas handicapant.

La pratique du Reiki est pour moi un compagnon de route, je peux me protéger, me sentir forte, avoir confiance en moi. Elle fait partie de moi, j’ai foi en l’énergie Reiki et je crois profondément en son action de guérison et en sa connexion avec l’Univers. Si je n’avais pas eu cette foi, je ne suis pas certaine que mon état de santé aurait évolué aussi positivement.

Quoi que nous ayons à traverser, la vie nous donne la chance de ne pas le traverser seul(e). Nous sommes un tout et nous trouverons toujours quelque chose et/ou quelqu’un pour nous accompagner dans notre accomplissement du mieux-être.

Et après cette troisième initiation, tout se déroule merveilleusement bien. Beaucoup de révélations, d’émergences d’idées et de prises de décisions.

Elisa Fourier

elisafourier@icloud.com