Communication lors des traitements

Le Reiki est un fabuleux outil pour développer notre faculté de communiquer et pour entrer en communication avec autrui lors d’un traitement.

    Pour développer notre communication

En développant l’ouverture énergétique de chacun de nos sept chakras, nous nous ouvrons de plus en plus à la communication avec soi et autrui. Ceci nous permet d’être plus à l’écoute, plus transparent avec soi et autrui. Nous sommes en lien direct avec notre soi profond qui nous donne des informations et nous libère de nos mémoires limitatives.

Le travail sur un chakra, est à chaque fois un travail de  mutualité : nous et les autres, « la crêpe bretonne » :

1er chakra : nous nous donnons des protections et nous devenons protégeant. Nous nous ancrons plus dans la vie sur terre recevant plus les énergies de la terre.

2e chakra : nous nous donnons des permissions qui nous donnent accès à notre créativité et sexualité.

3 chakras : nous trouvons notre place et notre puissance, qui n’est pas la toute puissance ou/et l’impuissance. C’est plutôt le respect, la justice, l’honnêteté…vis-à-vis de soi et des autres.

L’Analyse Transactionnelle -AT- donne des points de repère en communication et utilise la règle des 3P, fondement d’un travail avec l’autre, ce qui correspond au trois premiers chakras : Protection – Permission – Puissance.

4 chakra : nous nous ouvrons à l’amour inconditionnel, aux énergies du cœur.

5e  chakra : nous communiquons avec chaque cellule, chaque organe, chaque sens, chaque chakra, chaque corps subtil…

6 chakra : La communication sans limite nous fournit une foule d’informations conscientes et inconscientes. Nous devenons créatifs, ce qui enrichit à l’infini les techniques de communication.

7e chakra : Cette communication à l’infini nous connecte à l‘unité avec soi et les autres.

En fonction de notre développement personnel, de l’augmentation des vibrations de nos chakras, de notre intuition, de notre discernement, nous pouvons plus ou moins communiquer verbalement lors d’un traitement.

    Par exemple si nous n’avons pas reçu de réelles protections dans notre enfance, saurons-nous être protégeant vis-à-vis de soi et des autres? Si nous n’avons pas appris à communiquer avec amour, saurons-nous en donner ?…

    Entrer en communication avec autrui lors des traitements

Lors d’un traitement, il est souvent conseillé de ne pas communiquer verbalement. Si la communication devient quand même verbale, le soignant explique comment il va intervenir : avant, pendant, après le traitement – avec ses déductions, son intuition – en donnant des informations sur ce qu’il reçoit, ressent, à quel niveau…

Faut-il se taire ou pouvons-nous oser la communication verbale, sachant que nos sens reçoivent une foule d’informations ?

Faut-il mieux se taire que transmettre des projections ? Faut-il risquer de choquer, d’enfermer l’autre encore plus avec ses blocages, ses résistances, ses réactivités ? C’est ce qui peut arriver lorsque nous ne faisons pas le vide de nos émotions, de notre mental, de nos mémoires pendant le traitement. Alors il est préférable de ne rien dire.

Le piège à continuer à nous taire serait de rester avec nos doutes, nos peurs, nos blessures, nos injonctions : « tais-toi, tu dis n’importe quoi » au lieu de développer notre confiance, notre foi. En continuant à nous taire nous risquons de laisser le soigné dans la dépendance vis-à-vis de nous. Si le soigné vient chercher une conscientisation et si le soignant cache ce qu’il sait, c’est une voie sans issue. « Je sens, j’ai compris » se dit le soignant « mais je ne dis rien car on m’a dit que c’est de mon ego qui parle ». Une personne réalise un puzzle. Un moment, elle bloque et vous demande si vous voyez la pièce du puzzle pour continuer. Vous cherchez ensemble et elle peut continuer à construire son puzzle. L’illusion égotique serait de penser que nous construisons le puzzle de l’autre. En expliquant la limite dans laquelle le soigné s’enferme à un moment donné, nous lui indiquons un chemin qu’il prend ou non mais nous ne conduisons pas sa voiture.

Nous attirons à nous les énergies qui correspondent à notre développement personnel et les points que nous sommes en mesure de soigner et de nous soigner. Faut-il ignorer les synchronicités des rencontres ? En travaillant sur nous, nous apprenons nos limitations. Nous pouvons aider l’autre car nous avons compris pour nous. Nous savons alors rester humble pour accompagner l’autre. Des erreurs de communication, nous en faisons tous. L’essentiel est de les reconnaître, de rester disponible, de nous accompagner et d’accompagner l’autre.

Jocelyne Bazureau

Maître Reiki

anavon@wanadoo.fr

P.S Etant donné qu’il s’agit d’un sujet très important et en même temps délicat, le débat est lancé : quelle est votre opinion ? Faut-il parler ou se taire ?