Reiki et Science

Lors des présentations du Reiki – que ce soit en Conférence publique, en petit comité ou en stage – nous pouvons avoir tendance à nous appuyer sur des arguments scientifiques pour prouver que le Reiki fonctionne.
Bien que cela puisse paraître une bonne idée, elle peut se retourner contre nous si nous ne sommes pas des scientifiques ou au moins si nous n’avons pas fait des recherches rigoureuses et totalement compris les travaux réalisés.
Voici trois points à éviter dans ces situations – selon Pamela Miles (www.reikiinmedicine.org).

1. Eviter d’exagérer la recherche réalisée
Les études scientifiques sur le Reiki en sont à leur début. De ce fait, on a fait très peu de recherches et beaucoup de ces études ne sont pas concluantes et sont très petites.
Les scientifiques apprennent en ce moment comment étudier des méthodes traditionnelles comme le Reiki, l’acupuncture, le yoga, etc., qui ont un impact sur le corps très différent comparé aux médicaments. Le fait est que, au jour d’aujourd’hui, il n’y a pas assez de preuves scientifiques pour démontrer que le Reiki est une méthode qui devrait être incluse dans la pratique quotidienne dans les hôpitaux.
Cependant, le manque de preuves scientifiques n’empêche pas des hôpitaux de top niveau d’intégrer le Reiki parmi les thérapies proposées aux patients. Il suffit de citer les grands hôpitaux : New York Presbiteryan Columbia University Medical Center, Dana Farber Harvard Cancer Center, Memorial Sloan Kettering Cancer Center. Pour eux, le manque de preuves ne présente aucun problème !

2. Eviter les études non publiées dans des journaux spécialisés
Il faut éviter de parler de ces études à tout prix. Simplement parce qu’on dit que c’est une étude scientifique, elle n’est pas forcément rigoureusement scientifique et elle n’impressionnera pas les scientifiques ou les médecins.
Les études publiées dans les journaux/magazines spécialisés ont passé le test de la pré-lecture du comité de lecture du journal même, test réalisé par des spécialistes et/ou scientifiques. C’est la garantie que cette étude a été réalisée d’une façon rigoureuse et scientifiquement acceptable. 
Cela peut paraître un peu rigide et cette idée ne sera pas accueillie chaleureusement et unanimement, j’en suis sûr. Cependant, à quoi sert d’avoir des études scientifiques qui n’arrivent pas convaincre les scientifiques ?! En plus, les scientifiques comprennent le langage « ésotérique » de certaines études et savent faire la différence entre une véritable étude et un semblant d’étude.
A propos : attention avec les études citées sur certains sites Internet qui n’ont pas été publiées officiellement dans des journaux spécialisés. On risque d’être déçu !

3. Eviter la science qu’on ne comprend pas
Ici il s’agit d’être honnête – ne pas faire semblant.
La majorité des médecins ne comprennent pas la physique quantique et ils savent que l’immense majorité de praticiens de Reiki ne la comprennent pas non plus. Alors, pourquoi faire semblant ?
Les scientifiques acceptent le fait qu’ils ne savent pas tout et ils s’attendent à ce que nous nous comportions de la même façon. Un expert va exposer ce qu’il a à dire d’une façon brève, claire et respectueuse, en s’appuyant sur son expérience et sur sa compréhension du sujet. Un scientifique ne s’attend pas à ce que nous abordions notre sujet d’un angle scientifique, puisque ce n’est pas notre domaine. Si nous ne respectons pas leur approche, pourquoi respecteraient-ils la nôtre ?

Pour conclure, il s’agit de parler du Reiki d’une façon claire, simple et respectueuse.
Les personnes qui nous écoutent parler du Reiki, qu’elles soient scientifiques, médecins ou le public en général, écoutent et jugent par elles-mêmes si l’information donnée est digne de considération.
Etant donné que pour l’instant il n’y a pas de preuves officielles quelconques que nous pourrions apporter lors d’une Conférence, le public va décider si notre information est fiable et leur sera bénéfique en fonction de notre attitude générale, de notre comportement, de la clarté de notre exposé et des mots utilisés.

(texte rédigé par Nita Mocanu)