Une Fédération forte et vigilante !

Depuis que je m’intéresse au Reiki, il m’est souvent arrivé de découvrir ça ou là, un article ou une vidéo qui parlait du Reiki dans des termes peu engageants. A en croire ces documents, ce serait une pratique dangereuse, pratiquée par des charlatans et pouvant conduire à des dérives sectaires.

A chaque fois, je reste interdite devant ces publications qui prétendent traiter du Reiki et qui pourtant ne s’appliquent en rien à la merveilleuse technique que je pratique depuis huit ans et à qui je dois tant. Je regarde autour de moi et je constate que l’immense majorité de mes élèves et de mes clients sont absolument ravis d’avoir découvert cette méthode. Je regarde un peu plus loin, vers les élèves et les clients de mes confrères praticiens et enseignants en Reiki, et je ne compte plus les témoignages enthousiastes de tous ceux qui ont vu leur existence singulièrement améliorée par la pratique du Reiki.

Alors je m’interroge ! Pourquoi un tel décalage entre le vécu de la plupart de ceux qui connaissent le Reiki et cette image déformée que nous présentent les médias et qui effraie tant les autorités ?

Des dérives, il y en a dans toutes les professions et ce depuis toujours. Qui n’a jamais entendu parler d’un notaire indélicat, d’un policier corrompu ou d’un médecin qui abuse sa patientèle ? Alors pourquoi s’affoler à propos du Reiki en particulier ?

LE PROBLEME VIENT D’UN MANQUE D’ENCADREMENT DE NOTRE PROFESSION.

En effet, le Reiki est une technique si simple qu’un enfant de cinq ans pourrait le pratiquer sans difficulté. Le temps de formation, en présence d’un enseignant, est extrêmement court et à l’issue d’un stage, le certificat qui est remis aux participants ne témoigne que de deux choses : que la personne a effectivement assisté au cours et qu’elle a reçu l’harmonisation énergétique correspondante. Le véritable travail commence ensuite.

Chaque personne qui se forme devrait être avertie par son enseignant que le Reiki doit être pratiqué aussi souvent que possible : en fait il devrait être pratiqué quotidiennement ou tout du moins, selon Hawayo TAKATA, il devrait y avoir plus de jours avec que de jours sans.

Par ailleurs, le fondateur du Reiki, Mikao USUI affirmait que les 5 Idéaux constituaient 50% de la méthode et il est très important que chaque praticien soit conscient de l’importance du travail sur soi représenté par ces Idéaux.

Un bon praticien de Reiki se doit donc de suivre une double voie : d’une part, un travail assidu avec les Idéaux et d’autre part, une pratique régulière de l’autotraitement. En suivant cette discipline, on apprend à connaître, puis à maîtriser ses émotions et on acquiert une conscience de plus en plus subtile de l’énergie.

Et il n’est pas nécessaire, comme le prétendent certains, d’accumuler des heures de formations à des tarifs exorbitants pour devenir un praticien ou un maître Reiki compétent. En revanche, il ne faut jamais cesser de travailler sur soi et il peut être intéressant de pousser la curiosité à se former dans des domaines complémentaires comme l’anatomie ou la psychologie.

Comment alors donner des garanties aux personnes qui voudraient découvrir le Reiki et les aiguiller vers des professionnels compétents ?

PAR UNE FEDERATION FORTE, RIGOUREUSE ET VIGILANTE, SOUTENUE PAR UN GRAND NOMBRE D’ADHÉRENTS.

En effet, la seule manière de proposer aux gens une prise en charge par des praticiens fiables est d’encadrer la profession. La Fédération de Reiki (LFDR) a été créée dans ce but : regrouper derrière un code d’éthique sans équivoque, des professionnels qui s’engagent à respecter des règles de comportement et de « savoir accompagner ». Toute personne qui souhaite adhérer à LFDR doit remplir un dossier d’adhésion et répondre à un certain nombre d’exigences en termes d’éthique et de pratique. Une commission d’admission décide ensuite de la validité de chaque candidature.

Par ailleurs, une commission de veille suit les publications des adhérents (sites internet, réseaux sociaux, etc.) et reste à l’écoute de ce qui les concerne. Tout manquement au code d’éthique fait l’objet d’une enquête et peut aboutir à l’exclusion de l’adhérent concerné si aucune action corrective n’est effectuée.

L’objectif de LFDR est de parvenir à établir un dialogue avec les autorités et de leur proposer une coopération constructive qui les rassurerait sur la méthode en elle-même et qui permettrait de mettre en avant les praticiens fiables et compétents.

Pour cela, il est important que ceux qui ont à cœur le développement et la reconnaissance du Reiki se rassemblent, par exemple en adhérant à LFDR. Ainsi, notre influence sera plus grande et nous pourrons dialoguer avec les autorités pour trouver ensemble le moyen d’officialiser notre profession.