Ego… mon cher ego !

Ego… mon cher ego !

– par Hélène Ché –

J’ai souhaité partager dans cet article les réflexions personnelles qui me sont venues à l’esprit concernant l’ego, au fur et à mesure de mes années de pratique du Reiki. Comme dans tout développement personnel, que ce soit par les arts martiaux, le Reiki ou autre pratique, on se retrouve inévitablement face à cette partie de nous-même, notre ego.

Au départ, des phrases toutes faites résonnaient dans ma tête : « Nous sommes notre pire ennemi », « il faut combattre notre ego », voire « il faut anéantir notre ego »… accompagnées d’images, notamment du jeu Prince of Persia où la bataille finale a lieu contre soi-même (désolée, mon exemple date des années 90 mais je ne connais pas les jeux vidéo d’aujourd’hui J).

Quelque chose m’a toujours dérangée dans cette façon de voir. Dans toutes les pratiques de développement personnel, on nous explique qu’il est important d’apprendre à s’aimer soi-même. Et par la pratique du Reiki, j’ai pris la pleine conscience de l’importance de l’Amour dans la résolution de souffrances ou de douleurs.

Le Reiki nous apprend aussi à changer notre angle de vue et à aller au-delà de nos croyances limitantes. L’ego faisant partie intégrante de nous, pour quelle raison devons-nous le combattre ? Pensons-nous réellement pouvoir le chasser ?

Ce que j’ai appris de l’ego (en tout cas du mien !), c’est que j’ai beau le chasser par la porte, il revient par la fenêtre. Je le chasse par la fenêtre, il revient par la cheminée ! Parfois même il revient déguisé en Saint-Bernard ou autre… et toujours à un moment bien choisi ! Il n’en loupe pas une ! Je peux le cacher, il ressurgit ! Je me dis aussi qu’il n’y a pas de hasard, s’il est là, si présent, c’est bien qu’il doit servir à quelque chose !

En bref, l’ego est un modèle de persévérance à lui tout seul ! De mon point de vue, lorsqu’on recherche l’harmonie, il n’y a pas de place pour le combat (point de vue très féminin, je reconnais J), alors j’ai décidé de ne surtout pas me battre contre mon ego… j’ai décidé d’apprendre à l’aimer et à l’accepter pour ce qu’il est.

Première étape sans laquelle il serait impossible d’avancer : apprendre à le reconnaître, quelles que soient les circonstances. « Ouais, j’ai réussi, c’est trop cool ! », « Pff tu n’as pas besoin d’aller voir telle technique, tu as tout ce qu’il te faut avec le Reiki ! », « J’espère qu’après la séance, elle ira mieux », « Si tu veux que la personne aille mieux, tu dois faire ci, faire ça », « Tu ne peux pas dire ça dans tes formations, c’est contre-scientifique », « Laisse tomber ça ne marchera pas ! », « Tu n’y arriveras jamais ! », « Si tu ne fais pas ça, ton activité ne se développera jamais ! »… et j’en passe. Cette étape n’est pas la plus évidente mais cet apprentissage est essentiel car l’ego se manifeste parfois de manière magnifiquement subtile !

Deuxième étape, décider ce que l’on garde et ce que l’on souhaite mettre de côté. Je ne sais pas à quoi nous sert notre ego mais j’ai décidé de le laisser être lorsqu’il m’encourage, lorsqu’il se réjouit de mes réussites, lorsqu’il me prévient d’un danger potentiel, lorsqu’il m’indique que je dois y regarder de plus près avant de foncer tête baissée… Cette décision étant posée, j’ai rencontré une difficulté majeure. Parfois c’était facile de faire le tri, c’était évident ! Et d’autres fois, j’ai senti la confusion. Lorsqu’une phrase me vient en tête, notamment sur ce que je dois faire ou non, je ne sais pas toujours si c’est mon ego ou mon cœur qui me parle.

Je sors alors ma caisse à outil Reiki (ou mon vanity Reiki J) : méditation pour me reconnecter à mon moi profond, demande de guidance avec HSZSN et DKM, travail à distance, etc. Jusqu’au moment où je ressens au fond de moi ce qui est bon ou non pour moi, là, maintenant. Prendre les décisions de cette façon m’a permis d’économiser bien de l’énergie et de l’argent ! (Recherche de rentabilité maximale ! J). A m’exercer et à comprendre comment cela fonctionne, cet exercice devient alors de plus en plus facile à pratiquer. C’est à la fois ce qui me permet de reconnaître mon ego plus facilement, et aussi qui me permet de lui faire comprendre qu’il y a plein de situations où il n’a plus besoin de se manifester car j’ai appris à écouter mon cœur.

Après avoir posé mon choix :

  • Soit je laisse mon ego faire et je l’observe en souriant avec bienveillance, ou je le remercie de faire pour moi ce que je n’aurais su faire seule, ou je lui dis : « Allez, vas-y pour cette fois » (même si je sais qu’il exagère sur ce coup-là ! J) ;
  • Soit je ne souhaite pas le laisser faire et je lui dis avec bienveillance : « Cette fois, on ne fera pas comme tu as dit, la prochaine fois peut être » ou « S’il te plait, merci de te retirer, je ne souhaite pas que tu interviennes durant la séance, on verra après », « Non, non, je t’ai dit de me laisser tranquille pendant une heure, reviens après, allez file ! ». Parfois, lorsqu’il exagère, je me moque gentiment de lui et ça le calme tout de suite ! (L’humour c’est génial pour sortir de certaines situations !).

Eh oui ! je parle à mon ego comme je parle à un enfant, comme je parle à mon enfant, que j’aime et que je chéris mais à qui j’impose des limites. (Au passage, je remercie mon fils car c’est ma relation avec lui, au départ conflictuelle car il me ressemble beaucoup, qui m’a permis d’apprendre et de grandir).

Ce comportement peut faire sourire… mais il représente un changement d’attitude face à ce qu’on pourrait essayer de combattre. Alors que d’apprendre à l’aimer, en lui imposant des limites, est tellement plus serein et harmonieux. Comme avec nos enfants finalement ! Et dans cette relation, je crois qu’on a tout à y gagner ! Car en apprenant à l’aimer, on apprend à s’aimer soi-même et à s’accepter. On apprend à reconnaître ce qui est bon pour nous. Et qu’on se rassure, ce qui est bon pour nous à un moment donné ne le sera peut-être plus dans quelque temps (impermanence des choses…).

En écrivant cet article, je me suis alors souvenue de l’astuce dans Prince of Persia : lorsqu’on se retrouve à se battre contre soi-même, la solution était de rengainer son épée ! J

Pourquoi ne pas utiliser les outils Reiki : SHK Chyrio avec une phrase telle que « Moi prénom, je laisse la juste place à mon ego afin qu’il m’aide à avancer harmonieusement sur mon chemin de vie » ou « Moi prénom, j’accepte de voir mon ego pour ce qu’il est afin d’être en paix et d’avancer sereinement en sa compagnie »… ou le travail à distance avec comme objectif « A ma relation avec mon ego, pour mon plus grand bien, celui de toutes les personnes concernées et en harmonie avec l’Univers ».

Etes-vous prêts à utiliser ces techniques Reiki ? ou votre ego vous murmure-t-il déjà à l’oreille que vous n’en avez pas besoin ? J J J

Aimez-vous, car personne ne pourra le faire mieux que vous !

Hélène Ché
Khamline Reiki

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