Une « histoire » de Reiki

Une « histoire » de Reiki

Je m’appelle Céline, j’ai 38 ans et je vis actuellement dans le sud-est de la France.

J’ai découvert le Reiki en 2016, suite à une longue période de transformations intérieures particulièrement éprouvantes et douloureuses. J’ai été initiée cette même année au niveau 1 puis l’année suivante au niveau 2 par une maître Reiki que je remercie très chaleureusement.
Nita Mocanu m’a récemment proposé de partager par l’écriture mon expérience personnelle du Reiki, ce que j’ai accepté avec beaucoup de joie.
C’est en quelque sorte un défi pour moi car trouver les bons mots pour transmettre des expériences purement spirituelles n’est pas facile.
Je me suis intéressée à l’Âme lorsqu’en 2012, suite à un burn-out sévère entraînant une profonde fatigue physique et psychique, j’ai perçu qu’au-delà de ces douleurs, au-delà de la situation dans laquelle je me trouvais, il y avait « quelque chose » de permanent. Une part de moi était en train de mourir tandis qu’une autre demeurait, spectatrice et toujours présente. C’est à ce « quelque chose » que je me suis raccrochée, tandis que j’étais prise dans des angoisses diffuses et paralysantes. C’est ce « quelque chose » qui m’a permis de garder la foi, de garder confiance en la vie et de lâcher prise. Tout simplement, de laisser ces transformations intérieures s’opérer…

C’est la perception de ce « quelque chose » qui m’a sauvée car dans la douleur, il m’a permis de rencontrer l’amour en moi. J’ai compris quelques années plus tard qu’il s’agissait de mon essence, de ma nature véritable. Une porte s’est alors ouverte sur une toute autre réalité… Et elle ne s’est jamais refermée.
Lorsque j’ai découvert le Reiki pour la première fois, j’ai ressenti au fond de moi comme une évidence. J’ai toujours aimé enlacer mes proches, mes amis. J’ai toujours aimé poser mes mains délicatement sur les visages, sur les épaules, sur les mains. Et avant que je ne découvre le Reiki, je percevais que ces gestes tendres faisaient du bien et apportaient un réconfort.

Lorsque je pense au Reiki et lorsque je le pratique, c’est le mot « douceur » qui se présente en premier à mon esprit, associé à la couleur bleu azur, à l’archétype de la colombe et à la Vierge Marie.

Puis c’est le mot « service ». Durant les séances que je prodigue, une connexion s’opère très vite entre l’Univers, la personne et moi-même. C’est très subtil. Je me mets au service de l’Univers et de la personne pour transmettre la douceur et l’apaisement. Tout se réaligne en moi, je perçois que la personne s’apaise. Je comprends alors pourquoi je suis là, en cet instant. Tout devient parfait et évident.
Souffrant d’une maladie génétique assez handicapante, le Reiki m’a aidé à me réconcilier avec mon corps. Lorsque cette énergie le traverse, il reprend tout simplement vie. C’est en tout cas ce que j’ai toujours ressenti. Ma conscience revient dans mon corps. Celui-ci se sent aimé et me le rend au travers de messages subtils.

Le Reiki m’a beaucoup aidée lors de mes diverses hospitalisations. J’ai d’ailleurs gardé le souvenir d’une expérience assez amusante. Lors d’une opération qui ne nécessitait qu’une anesthésie locale et une légère sédation, j’entendis le chirurgien s’exclamer : « C’est quoi cette main ? Enlevez-moi cette main ! ».

Étant presque endormie sous l’effet du sédatif, ressentant le déplacement du cathéter dans mon ventre, j’eus le réflexe de placer ma main à l’endroit où le chirurgien intervenait… très certainement pour me faire du Reiki ! Le personnel finit par immobiliser ma main car je ne cessais de la replacer ainsi, inconsciemment et automatiquement ! Eh oui, le Reiki me faisait du bien dans ces moments où mon corps était malmené.

J’ai très souvent pratiqué le Reiki sur moi-même. Jusqu’à peu, je ne me sentais pas prête pour poursuivre avec les enseignements du 3e niveau et de la maîtrise. Il faut dire que le 2e niveau de Reiki a eu un fort retentissement sur le contenu mon subconscient.

Durant les deux dernières années, des mémoires se sont manifestées sous la forme d’émotions très douloureuses. Grâce à la pratique du Reiki et grâce à ce que j’ai appris tout au long de ma formation en psychologie transpersonnelle et humaniste, j’ai accepté de libérer ces mémoires, d’écouter mon maître intérieur pour transformer ce qui nourrissait mon égo mais qui n’avait plus de sens pour ma conscience.

Il s’en est suivi entre autres une réorientation professionnelle dans le domaine de la thérapie psychologique et énergétique.
Aujourd’hui, je me sens prête à poursuivre mon enseignement du Reiki et à aller plus loin dans le développement de ma conscience. Par la découverte récente d’une pratique méditative, j’ai expérimenté le principe de la non-dualité. Je suis passée d’une attitude intérieure de refus de la douleur, de la laideur et du mal à une attitude d’accueil bienveillant et aimant de tout ce qui se manifeste dans l’ici et maintenant. Une nouvelle approche de la vie qui m’apporte au quotidien de plus en plus de joie, d’amour et de paix…
Je remercie du fond de mon cœur pour tout ce que la vie m’a apporté jusqu’à présent. Et je souhaite que tous les êtres puissent trouver une douce paix en eux.
Je remercie Nita Mocanu car cet « exercice » d’écriture qu’il m’a proposé fut pour moi très enrichissant. J’espère qu’il le sera aussi pour les lecteurs…
Chaleureusement,

Céline
celine_hostens@hotmail.com