Fibromyalgie et Reiki

– par Christian Gdak –

J’interviens avec cet écrit pour une raison précise : je viens de lire « L’infini potentiel du Reiki en 218 questions » de Nita Mocanu.

Dans la question nº 212, il y a une personne qui a été diagnostiquée fibromyalgique. Moi aussi, je suis diagnostiqué fibromyalgique.

Ce syndrome m’a atteint en 1977, je n’avais que 13 ans. Une tragédie familiale, le décès de mon frère, une vie familiale bouleversée ont fait apparaître les symptômes.

A l’âge de 22 ans, une crise m’a pratiquement mis dans un fauteuil roulant.

A 42 ans, nouvelle grosse crise, qui est toujours d’actualité.

L’histoire du fauteuil roulant, je lui ai dit non ! je n’irai pas dedans ! Là, un parcours très difficile et plein de rebondissements a commencé.

Déjà, il faut savoir que je n’ai jamais pris un arrêt de travail pour cette maladie alors que je suis charpentier métallier, métier très physique et de tous temps. Aujourd’hui j’ai 55 ans.

Cette maladie m’a amené à faire des recherches pour pouvoir me soulager… aucune n’a été efficace, mais toutes m’ont amené sur un autre chemin, celui du Reiki. Je me suis fait initier en mars 2015 pour une raison très précise : c’est la seule chose qui avait atteint le niveau musculaire avec un vrai ressenti. Je dirai même mieux, le Reiki a atteint la fibre musculaire et m’a apporté un soulagement de toutes ces douleurs.

Maintenant, je suis devenu Maître enseignant de Reiki, et chaque degré a été un changement de vie qui me permet de voir la maladie autrement.

J’ai appris à me regarder, à me comprendre, à comprendre ce que mon corps exprime à travers ces journées de souffrance. J’ai appris à pouvoir m’aimer, mais vraiment m’Aimer comme une personne avec ses handicaps ignorés ou sous-estimés par le monde médical, pourtant très présents dans la vie quotidienne.

Un matin je me suis levé, j’ai pris une page blanche et tracé un trait au milieu, de haut en bas. Côté gauche : ce que la fibromyalgie m’a apporté de bon dans ma vie ; côté droit : le négatif.

Et stupéfaction, le côté gauche l’a emporté !

La fibromyalgie m’a apporté plus de bien dans ma vie – c’est pour cela j’ai appris à Aimer cette maladie. Je lui ai pardonné et remercié du bien qu’elle m’a apporté, et à cet instant-là, un détachement incroyable s’est produit.

Le Reiki a trouvé sa place, il fait des merveilles, pas toujours comme on le veut, mais nous emmène vers une maturation de notre Être, une autre façon d’aborder la vie, un autre regard sur les autres, une explication quand il n’y en a pas, un soulagement quand il n’y en a pas. Prendre des décisions quand il y en a plus.

La pratique du Reiki m’a apporté la plus grande chose : d’être donneur c’est bien, mais le plus important c’est d’être receveur. En tant que praticien, je sais ce que je donne parce que je sais ce que je reçois.

Quand la crise survient, j’agis le plus rapidement possible, par tous les moyens à ma disposition (médecine allopathique, kiné, ostéopathe, réflexologie, etc., etc.) en associant le Reiki qui va intervenir de son côté et à la volonté.

Ma fréquence en cas de crise, c’est quatre séances complètes, en incluant si possible deux fois un quart d’heure de la Technique d’intégration de Mari Hall qui s’avère d’une très grande efficacité.

Ou encore, une demi-heure de chaque position de la Technique d’intégration, si possible quatre jours aussi, plus une syntonie de guérison (ou un Reiju si on est initié). Et avec tout cela, vous êtes tranquille pour un bon mois, voire bien souvent plus en associant un entretien régulier de Reiki (autotraitement).

Aujourd’hui, avec les heures de Reiki, j’ai toujours des crises de fibromyalgie mais j’ai une vie normale. Fatigué par mon travail et ma vie familiale très exigeante, je peux vous dire que vu les efforts demandés, je suis comme un sportif de haut niveau !

Je vous remercie de comprendre cet écrit, je sais que nos chemins sont différents. Le mien est de comprendre et d’expliquer pourquoi cela nous arrive et je suis très heureux de donner de l’espoir quand il n’y en a plus.

Christian

christian.gdak@orange.fr

Initialement publié dans La Lettre Reiki, numéro 30/95 en 2019.