Le Reiki, mon allié dans ma cohabitation avec le SED

– par Virginie Fournial –

Le syndrome d’Ehlers-Danlos (SED) est un groupe de maladies génétiques caractérisées par une anomalie du tissu conjonctif, qui représente 80 % du corps humain. Elle affecte la production de collagène. Le SED est peu connu et le diagnostic émerge la plupart du temps après des années d’errance médicale. Mon diagnostic a été posé il y a un peu plus de trois ans, et me concernant, le SED a pour effet des douleurs généralisées dans le corps et une fatigue parfois intense.

Mon adolescence a été ponctuée de douleurs dans les articulations, d’opérations, de migraines… les symptômes sont tellement diversifiés que cela donne le vertige. Un jour, les mains sont douloureuses, le lendemain les hanches, puis les pieds ou la tête… le mal se déplace dans le corps. Souffrir, ne pas comprendre, se résigner : adolescent, c’est difficile et c’est parfois excluant.

Un handicap invisible – mais bien présent.

J’ai découvert le Reiki par hasard, et au détour d’une fracture de vertèbres mal diagnostiquée il y a un peu plus de deux ans. Trois séances m’ont aidée à passer le cap de douleurs importantes et j’ai alors pris conscience qu’il se passait des choses. Je me suis alors initiée au 1er, puis au 2e degré. Et puis, ma fatigue intense s’est atténuée. Et puis, mes crises de douleur se sont espacées. Sans compter ce sentiment de sérénité intérieure si apaisant. En écrivant ce témoignage, je réalise que cela me permet de poser des mots sur les maux et de prendre conscience du chemin parcouru depuis deux ans. Je mesure aujourd’hui les bienfaits de ce chemin, ce chemin qui devient plus lumineux chaque jour et qui me fera encore évoluer, j’en ai la certitude.

Aujourd’hui, je cohabite avec le SED. Avec l’aide de la pratique du Reiki, je vais mieux, je vais bien. Mais c’est aussi le fruit d’un fort engagement avec moi-même puisque l’autotraitement est devenu un rituel quotidien, un moment privilégié intégré à ma journée. Le SED est toujours là, le SED fait partie de moi, mais aujourd’hui, je peux prendre soin de moi de manière autonome.

C’est important pour moi de parler du SED car cela permet de sensibiliser, de dire que ça existe, et qu’en cas de doute, ça vaut le coup d’explorer cette piste. Et ça vaut le coup de sensibiliser sur cet allié de poids qu’est le Reiki dans la prise en charge du SED, en complémentarité des dispositifs existants.

J’ai récemment passé la Maîtrise de Reiki auprès de Nita. Je suis désormais Maître enseignant avec une profonde envie de transmettre et partager à mon tour cet art de vivre et à répandre le Reiki autour de moi. Parce que je suis le premier témoin de ce que cela m’a apporté.

Et parce que je sais que cela peut apporter beaucoup à d’autres !
Virginie Fournial

vfournial@gmail.com