Pourquoi ?

– par Virginie Fournial –

Récemment, en faisant des recherches internet sur le Reiki, mon œil a été attiré par une publicité invitant à « se former en ligne pour devenir Maître Reiki guérisseur ».

Sans trop savoir expliquer pourquoi, cette publicité m’a mise mal à l’aise et a réveillé mes alarmes internes sur la manière de parler du Reiki.

Était-ce le principe de formation en ligne ? Était-ce le mot « guérisseur » ? J’y ai beaucoup réfléchi, et la conclusion qui s’est imposée naturellement à moi est « les deux ! ».

Pourquoi ?

Étant Maître enseignant, je ne conçois pas de proposer ces stages en distanciel pour plusieurs raisons :

  • D’abord parce que de mon point de vue, les stages en face-à-face permettent de merveilleuses rencontres tant pour les stagiaires que pour la personne qui transmet. Quoi de plus beau que de voir se créer des liens humains dans un groupe, de constater que ces liens perdurent après les stages, que les stagiaires ont plaisir à échanger ensemble et à se retrouver sur d’autres stages ?

Cela donne un terreau favorable aux échanges de pratiques, à la confrontation des regards que chacun porte sur la pratique du reiki et permet en définitive à chacun de nous de mûrir, de grandir, d’affiner notre pratique et de forger notre expérience.

  • Ensuite parce que l’initiation – à part le fait qu’elle ne se reçoit qu’en face à face – est un moment privilégié de partage et de transmission entre le Maître et l’apprenant. Au-delà de ce processus, c’est un lien de confiance mutuelle qui naît et qui vivra. Recevoir une initiation est un moment attendu dans la vie d’un praticien de Reiki, aussi parce que ce moment est une marche supplémentaire dans notre cheminement et dans notre travail de développement personnel.
  • Enfin parce que beaucoup de questions et d’interrogations émergent pendant les stages, et les échanges informels sont tout aussi importants que les échanges formels. Et le stage est le premier pas vers la construction de notre réseau de praticiens Reiki.

Et concernant le terme de « guérisseur » ?

Je suis Maître enseignant, mais je NE SUIS PAS guérisseur : ni dans l’âme, ni dans ma pratique, ni dans ma communication. Et le jour où je me considèrerai comme tel, j’arrêterai d’enseigner et de pratiquer le Reiki car cela ne serait juste ni pour moi, ni pour mes receveurs, ni pour mes apprenants.

Un guérisseur a de mon point de vue une obligation de résultat. En tant que praticien, je m’engage à faire de mon mieux pour mettre à disposition de la personne l’énergie dont elle a besoin. Le Reiki agira ensuite pour son plus grand bien, mais quel est son plus grand bien en définitive ? Est bien aisé celui qui saurait le dire.

Le corps de la personne, reçoit ou pas cette énergie en fonction de ses besoins. Le corps met ainsi en place ses propres mécanismes d’auto-régulation qui lui permettront d’aller vers un mieux-être. Le corps est le seul maître de ce mécanisme : cela lui appartient, et cela, tout en étant en harmonie avec l’Univers.

De nombreux articles ont déjà été écrits sur le sujet, mais il est parfois nécessaire de remettre le clocher au centre du village, cela aussi pour nous permettre de garder notre humilité et de rester à notre juste place.

« Si cela fonctionne, ce n’est pas grâce à moi. Si cela échoue, ce n’est pas à cause de moi ».

Je suis en définitive juste un praticien qui canalise l’énergie et la met à disposition d’autrui pour son plus grand bien et en harmonie avec l’Univers.

 

Virginie Fournial

Maître Reiki

partenaire Mundoreiki

vfournial@gmail.com