Question n° 225

Nous faisons régulièrement des rencontres/partage avec les membres de l’association que mon Maître de Reiki a créée. Lors de notre dernière réunion, la discussion s’est portée sur l’avantage d’effectuer le traitement de groupe. Une majorité s’accordait à dire que les traitements de chaque donneur s’additionnaient. Je fus quelque peu sceptique et préconisai qu’il serait préférable de mettre un maximum de personnes par table. Mais je ne me souvenais plus exactement de vos remarques relatives au traitement de groupe. Par conséquent, nous nous sommes scindés en groupes de 3 à 4 personnes au lieu de 2 groupes de 6 ou 7.
De retour chez moi, j’ai relu vos explications. Je me suis « amusé » à établir des tableaux pour bien appréhender la différence et les conclusions sont flagrantes.
Dans le cas du travail de groupe en additionnant les énergies, plus il y a de personnes, plus on se rapproche de l’énergie reçue lors d’un autotraitement d’une heure, mais sans jamais l’atteindre.
Alors que lors d’un traitement de groupe (min. trois personnes), l’énergie se multipliant par elle-même, l’énergie totale reçue par chacun est plus dense que lors d’un autotraitement.
Après dialogue avec mon Maître, il me fait savoir que lors de ses initiations, la théorie de l’addition lui avait été inculquée ! Or, Mon Maître a été initié par un de vos élèves. Je suis donc extrêmement perplexe.
Etant conscient qu’il est très difficile d’évaluer objectivement un ressenti et, compte tenu de ma perplexité actuelle, j’aurais souhaité que vous nous confirmiez vos écrits en nous donnant éventuellement des précisions complémentaires par rapport au livre. Cela permettra peut être d’harmoniser l’ensemble des membres de notre association.

Je vous confirme ce que j’ai marqué dans le Manuel de Reiki I : l’énergie se multiplie par elle-même, elle ne s’additionne pas. Il s’agit d’une remarque qui ne m’appartient pas, elle est universelle et quel que soit le système énergétique, celle règle est connue. Elle est même connue et appliquée dans les religions.
J’en parle dans mes stages depuis toujours = 17 ans d’enseignement.
Alors, comme se fait-il que certains de mes élèves ne soient pas au courant ?
Simplement parce que parfois l’enseignement se dilue par manque de persévérance de la part de certaines personnes.
Je n’ai publié le Manuel qu’il y a quelques années. Avant, il y avait un résumé d’une dizaine de pages et le reste je le transmettais oralement.
Malgré le fait que le devoir d’un nouveau Maître est de se préparer ‘à fond’ avant d’enseigner, l’enthousiasme et le désir d’avoir ses propres élèves font que parfois on commence un peu tôt et on oublie qu’on est élève toute sa vie.
Les Maîtres que j’ai formés ont la possibilité de revenir en tant qu’invités à tous mes stages, autant de fois et aussi souvent qu’ils en ressentent le besoin. Certains ne prennent pas cette invitation en compte et ils se contentent de passer la Maîtrise et d’enseigner ensuite ce qu’ils ont appris, retenu et compris initialement dans leurs stages de Reiki I, II, etc., stages qu’ils n’ont pas passés forcément avec moi.
Je ne juge pas, j’observe seulement ce phénomène sur lequel j’attire systématiquement l’attention des futurs Maîtres. Malgré cela, je reçois des mails comme le vôtre régulièrement.
Alors, le fait que quelqu’un ait passé la Maîtrise avec moi ne signifie pas forcément qu’il enseigne ce que j’enseigne ou qu’il enseigne comme moi.
Il est libre et censé trouver son propre style, évidemment, mais basé sur les références actualisées.
Dans cette situation, je me dis qu’il est important que l’information soit disponible à travers des Manuels et des livres sérieux et je sais aujourd’hui que toute personne qui la cherche la trouvera sans problème.