Question n° 333

Je suis interpellée par une de mes étudiantes, qui s’étonne que je ne donne pas la possibilité d’initier au 1er, voire au 2e degré, dès que l’on a reçu le 3e degré.

Elle me dit connaître des maîtres qui font cela.

Merci pour votre avis.

Tout dépend simplement de l’école dont on fait partie.
Il y a effectivement des écoles d’origine québécoise qui enseignent comme ça : avec le 3e degré, on peut faire des initiations de 1er et 2e degrés. Est-ce correct ?
Pour moi c’est une question de « complétude » et non pas de correct ou pas.
Si on a reçu un 3e degré grâce auquel on peut initier aux 1er et 2e degrés, cela signifie qu’on n’a pas reçu ce qu’on enseigne le plus souvent lors d’un 3e degré habituel. Et que le 4e degré va être lui tout aussi « surprenant » dans sa « simplicité ».
Il me semble aussi – et je l’ai remarqué souvent – que les personnes qui font ce genre de parcours ne se sentiront pas vraiment « Maître enseignant » à part entière. De plus, il est possible qu’il y ait aussi un certain degré de dépendance de son Maître. Et quand une situation n’est pas claire, on risque de se sentir mal à l’aise, à tout point de vue.
C’est pour cette raison que lors de la création du 3e degré (que Mme Takata n’enseignait pas), la majorité des écoles ont adopté un système simple et clair : pratique du Reiki et développement personnel/spirituel au 3e degré et enseignement au 4e degré.
Le problème a été que certaines écoles n’ont pas su comment faire pour les initiations et l’enseignement en soi ; alors, elles ont « créé » un degré supplémentaire pour suivre la « nouvelle mode », mais sans être vraiment au point avec la méthode.
C’est pourquoi on trouve même aujourd’hui des écoles qui enseignent de cette façon. C’est leur droit, bien sûr.
Et c’est le droit des élèves de choisir, si possible en conscience.