Question n° 447

Q. Je pratique le Reiki depuis cinq ans et je donne des séances professionnellement.

Suite à la lecture des articles de la revue, je constate une contradiction avec ce qui m’a été enseigné par la personne qui provient par ailleurs de votre lignée.

Dans l’article apparaît qu’il est important que le thérapeute réalise un travail sur lui-même (méditation, développement personnel, etc.) pour l’efficacité de la séance de Reiki.

Mon enseignant me dit que, n’étant qu’un canal, peu importe le niveau de conscience ou d’épanouissement du praticien. La différence de point de vue, qui me semble importante, me pose question pour la manière de poursuivre ma démarche. Qu’en est-il exactement ?

R. Il est vrai que toute personne peut se faire initier au Reiki, aux différents degrés et le pratiquer à titre privé ou professionnel.

Cependant, vous avez certainement vu que, bien que nous soyons tous un canal Reiki actif à vie, il y a des différences entre les praticiens et certains ont plus de succès que d’autres.

Cela est dû, évidemment, aux différences de personnalité, d’environnement, de savoir faire la publicité, etc.

Mais aussi, et probablement surtout, au niveau personnel spirituel de la personne.

Ce niveau spirituel demande quoi ? Simplement du respect et du lâcher-prise.

Un praticien de Reiki dont le but est de guérir les gens aura moins de succès qu’un praticien de Reiki qui a comme but d’accompagner les gens avec le Reiki sur leur chemin, quel qu’il soit.

Respect et lâcher-prise nous amènent vers l’humilité. Et un praticien Reiki humble pensera « que ta volonté soit faite » (ta/toi = le client).

Ce qui est marqué dans ces articles dans les journaux, était vrai, mais attention, la façon de le dire a été choisie intentionnellement pour souligner que cette école-là de Reiki est la seule et la meilleure, que le Reiki ne peut se pratiquer que comme chez eux, que tous ceux qui ne font pas comme eux ne font pas du Reiki.

Evidemment, cela n’est pas vrai.