Question n° 607

Q. J’ai beaucoup pratiqué l’aïkido et ai été initié il y a une dizaine d’années au setaï, pratique énergétique japonaise que vous connaissez peut être. J’ai pu participer à quelques stages dans cette pratique. Il me semble qu’il y a des ressemblances notamment avec le Reiki undo. En setaï, l’énergie qui circule dans les mains n’est pas le Reiki mais le Yuki, « énergie heureuse ». Le Yuki circule surtout dans l’expiration, mais l’énergie fait ce qu’elle veut et peut aussi bien aller dans le sens de celui qui reçoit que dans le sens de celui qui donne. Dans la vie de tous les jours, le mouvement naturel (« Reiki undo « ) peut s’inviter spontanément.

Je dis tout cela car depuis le Reiki I, ça interfère : je ne sais pas si c’est le Reiki ou le Yuki qui circule, et depuis, dans le ressenti, c’est souvent dans l’expiration et la détente qui va avec que j’ai l’impression que ça circule. Et enfin, ce week-end, en position seiza, le mouvement naturel est sorti et a donné une coloration intéressante à la séance Reiki.

Ma question : faut-il faire en sorte de dissocier les pratiques, ou je laisse faire ?

R. Sans aucun jugement sur les différentes méthodes et techniques, il me semble qu’il est important de faire une technique à la fois, ne pas mélanger, même si elles ont l’air semblables et compatibles.

C’est par l’intention que nous allons faire cette différence.

Il est parfaitement acceptable de faire différentes techniques les unes après les autres. Nous nous assurons ainsi des meilleurs effets de chacune de ces techniques et de plus, cela nous permet d’apprendre peu à peu à faire la différence entre les techniques, la qualité de l’énergie, ses effets, etc. Le nom de chaque technique, même le mot qui désigne l’énergie véhiculée dans chaque technique n’a pratiquement pas d’importance. C’est l’observation détachée, qui n’est ni pour ni contre, qui va nous permettre tôt ou tard de connaître suffisamment la technique et l’énergie pour les utiliser sciemment.

Autrement, si on « laisse faire », le résultat risque d’être un peu « ratatouille ».