Question n° 702

Q. Je me permets de vous envoyer ce mail afin que vous éclaircissiez un point sur un des préceptes.
Je viens d’obtenir mon 3e niveau. J’ai passé le 2e en 2014 et, même si je me suis éloignée du Reiki quelques temps, il m’a permis de traverser une expérience personnelle extrêmement douloureuse. Je me réapproprie les cinq préceptes qui deviennent mes mantras, ma philosophie de vie.
C’est avec une certaine stupeur que j’ai lu votre article sur le pardon. Je suis stupéfaite de constater que j’ai traversé le processus du pardon tel que vous le décrivez. J’en suis à la phase de l’indifférence. Je vous avoue ne pas comprendre ce qu’est la compassion comme vous la décrivez.
Je ne saisis pas comment éprouver un amour non-émotionnel pour une personne qui a fait tant de mal. Je me suis pardonnée à moi-même, j’ai accepté la situation et je vous confierais même qu’elle a fait de moi la personne que je suis. Je bénis la Vie pour cela. Cependant, me montrer compatissante à l’égard d’une personne qui a secoué tant d’existences ? Qu’est-ce que la compassion ?

R. La compassion… je ne donnerai pas ici une définition autre que ce que j’ai déjà dit : amour non-sensuel/non-émotionnel.

Pendant qu’on est en période d’indifférence, il est probable que la compassion soit inacceptable et inaccessible. Je vois que vous n’acceptez même pas l’idée de compassion, ce qui empêche que la compassion arrive. C’est parfaitement compréhensible.

Vous avez écrit « … je vous confierais même qu’elle a fait de moi la personne que je suis. Je bénis la Vie pour cela. » Relisez-vous et trouvez l’incohérence !

Tant que nous n’avons pas atteint ce dernier palier, nous ne pouvons pas parler vraiment de pardon. Ça viendra en son temps, si vous gardez cet objectif présent, en dépassant les étapes intermédiaires : le but c’est la compassion.