Je rends grâce pour mes nombreuses bénédictions, j’honore mes parents, mes professeurs, mes aïeux

Juste pour aujourd’hui, je rends grâce pour mes nombreuses bénédictions, j’honore mes parents mes professeurs et mes aïeux

 …je rends grâce pour mes nombreuses bénédictions…

Dans l’enseignement du Reiki occidental, cette première partie du 3e Idéal n’existe pas toujours. Cependant, je pense que le concept est trop important pour ne pas l’intégrer, le but étant une meilleure compréhension et réalisation de la 2e partie.

Le mot bénédiction peut rappeler un peu les religions où nous pouvons avoir une réaction du genre «il n’y a pas de bénédictions dans ma vie !» et pour cela nous avons tendance à le rejeter.

Et pourtant…

La Vie est régie par ce qu’on appelle des Lois Universelles. Que nous connaissions ou pas ces Lois et leur fonctionnement, cela n’a pas d’importance : elles agissent en permanence. Une de ces Lois dit que les énergies de fréquence identique ou semblable s’attirent réciproquement.

Cela veut dire qu’en nous concentrant sur les aspects négatifs de notre vie nous en attirons encore davantage ; et l’inverse est valable aussi : en nous concentrant sur les aspects positifs de notre vie (les Bénédictions) nous les attirons également.

C’est comme si l’Univers disait : Tu as le droit de choisir ce que tu vis et la façon de le vivre. Tu choisis le rôle de victime, tu en auras tous les éléments pour bien jouer ce rôle ; tu choisis le rôle de personne qui privilégie le Bien, le Bonheur et l’Harmonie, c’est OK aussi, tu en auras tous les éléments pour bien jouer ce rôle !

Malgré le fait que pour certaines personnes ces idées sont intégrées (intellectuellement), elles répondront que leur vie n’est pas remplie de bénédictions, donc il n’y a rien – ou presque – pour remercier.

Si vous souhaitez voir où vous en êtes, vous pouvez faire l’exercice classique : prenez une feuille de papier et faites deux colonnes – aspects positifs de ma vie / aspects négatifs de ma vie – et écrivez tout ce qui vient à l’esprit spontanément. Prenez votre temps et vous verrez que dans la colonne « négative » il y aura seulement quelques éléments tandis que la colonne « positive » sera très longue, je suis sûr que vous prendrez même une nouvelle feuille.

Bien sûr, en réfléchissant, vous marquerez des « choses banales » comme le fait d’être en bonne santé et que vous vivez plutôt bien. Si vous pensez que ce n’est pas votre cas, prenez note en ce moment même : qui lit ces mots ? vous-mêmes ou c’est une autre personne qui lit pour vous ? qui est allée chercher la revue, qui la tient dans sa main maintenant, qui a mis la musique de relaxation et qui l’écoute, qui réagit par rapport à tous ces mots ? Vous vous trouvez « chez vous » : dans un logement (améliorable, d’accord !) ou sous un pont ou sur un banc dans une station de métro ? Les amis et/ou la famille vous appellent au moins de temps en temps et vous les appelez ou votre téléphone ne sonne jamais ?

Ce sont peut-être des « choses banales » pour beaucoup d’entre nous, mais pas du tout banales pour un aveugle, pour un sourd, pour un handicapé moteur ou mental, pour un SDF, pour une personne seule, etc.

Y a-t-il des bénédictions dans votre vie ?!

Mais cela ne suffit pas, évidemment, nous avons tous tendance à vouloir plus. C’est humain et c’est normal puisque l’Univers à été créé dans l’abondance et nous avons droit à cette abondance.

Si nous ne vivons pas dans l’abondance sous toutes ses formes, nous en sommes responsables dans une énorme mesure, puisque nous sommes des co-créateurs et notre instrument de création principal étant nos croyances/convictions : je n’ai pas le droit/je ne mérite pas le bonheur, la santé, l’amour, l’argent, je n’arriverai jamais, je ne suis pas capable, je suis nul, etc., etc.

Pour changer tout cela, il existe deux moyens, parfois un peu lents, mais sûrs : l’affirmation positive et le remerciement.

Une affirmation positive est une phrase : aussi courte que possible, formulée au temps présent (comme si l’action était déjà accomplie, réalisée), dans l’affirmative (sans négations), elle traite d’un seul sujet à la fois et elle se termine par des mots clef (« pour le plus grand bien de tout le monde et en harmonie avec l’Univers »). Je n’entrerai pas ici dans les détails de l’affirmation positive et je vous prie de revoir le Reiki FORUM numéro 26 ou notre page Internet (www.reikiforum.com). Ou encore si vous préférez, nous vous enverrons volontiers cet article contre une enveloppe timbrée adressée à votre nom.

Cette phrase que nous avons formulée avec le plus grand soin aura pour rôle de remplacer l’ancienne idée/schéma du manque par une nouvelle idée dans le domaine respectif.

Théoriquement, nous devrions prononcer une affirmation positive avec beaucoup de conviction et d’émotion. Mais le plus souvent cela nous est impossible. C’est pourquoi nous allons remplacer cela par la répétition de cette phrase, aussi souvent que possible, à longueur de journée. Evidemment, le meilleur moment sera lors de l’auto-traitement. Même si nous ne faisons que le minimum (36 minutes) ce sera excellent. A partir du 2e degré, nous pouvons faire, avec la même phrase, le Traitement mental et aussi l’envoi à distance. Tôt ou tard, notre inconscient ne pourra plus résister, il y aura un déclic et nos schémas qui nous ont sabotés jusqu’à maintenant seront remplacés par les nouveaux !

D’autre part, remercier (ou rendre grâce) nous aidera à prendre conscience de la beauté de la Vie, nous aidera à rester de plus en plus souvent et de plus en plus longtemps dans un état de contentement intérieur. Cela apportera un changement dans notre énergie et, tout de suite après, dans notre propre vie.

Nous nous rendrons compte que cela commence à fonctionner quand les moments négatifs de la vie quotidienne deviennent de plus en plus rares, quand les personnes négatives deviennent plus positives ou s’éloignent tout simplement.

La Loi de l’attraction réciproque (qui se ressemble s’assemble !) fonctionne en permanence et dans absolument tous les domaines de la vie. Nous changeons notre mode de pensée et notre énergie et nous attirerons des situations et des personnes qui sont sur la même longueur d’onde, mais cette fois-ci dans le positif !

Et tout d’un coup, nous nous rendons compte que grâce à ce « travail » nous participons directement à la création de notre propre vie, nous devenons de co-créateurs de plus en plus conscients.

Cela va faire que si jusqu’à présent nous avions l’impression d’être une marionnette, que notre vie dépendait d’un destin aveugle ou de nos parents ou de quelqu’un d’autre, aujourd’hui nous réalisons que ce n’était pas vrai. Nous réalisons que dans tout ce que nous avons vécu nous avons toujours joué le rôle principal : nous l’avons créé, nous l’avons décidé et matérialisé. Même si nos parents nos professeurs et nos aïeux ont joué un rôle extrêmement important, nous avons toujours eu le dernier mot. Et nous l’avons aujourd’hui plus que jamais !

Avec cette nouvelle vision de nous-mêmes en tant que scripte, metteur en scène, régisseur, directeur, acteur et spectateur de notre propre vie, toutes ces facettes en même temps, nous pouvons nous pencher sur la 2e partie de cet Idéal.

…j’honore mes parents, mes professeurs et mes aïeux !

Nous avons vu dans le numéro antérieur que nous sommes des co-créateurs et que, grâce à ce chemin de développement personnel sur lequel nous nous trouvons, nous vivons cela d’une façon de plus en plus consciente.

Dans le processus de conscientisation, cette deuxième partie de cet Idéal devient indispensable.

En Orient, le respect pour l’enseignant et l’enseignement est automatique et spontanée (on comprend par «enseignement» toute expérience qui nous aide à nous transformer et par «enseignant» toute personne qui nous aide à vivre l’expérience respective).

En Occident, nous comprenons de plus en plus cet aspect et c’est pourquoi je n’insisterai pas là-dessus. J’aimerais souligner un autre aspect, moins connu, ignoré par de nombreuses personnes, y compris les praticiens du Reiki.

Il s’agit du Pardon !

Nous retrouvons cette idée – du Pardon – dans tout enseignement spirituel, religions, etc. Malheureusement, le plus souvent cette notion nous est transmise en tant qu’obligation. Etant donné que nous avons tendance à ne pas accepter facilement les obligations qu’on nous impose, nous passons à côté de l’essence du message : pardonner est hautement bénéfique pour nous-mêmes. Nous ne pardonnons pas pour faire plaisir ou pour obéir à des préceptes incompréhensifs, mais pour nous faire du bien à nous-mêmes.

Le contraire du Pardon est la Haine – avec toutes ses formes plus ou moins intenses : rancœur, rancune, ressentiment, etc.

Et le problème est que notre Haine nous fait du mal à nous-mêmes et peu ou pas à la personne qui est l’objet de notre haine.

On peut dire « oui, mais mes parents m’ont fait du mal et suite à cela je dois suivre des psychothérapies et si aujourd’hui j’ai besoin de me débarrasser de tant de schémas négatifs c’est à cause d’eux ».

En pensant de cette façon, nous oublions que nous sommes des co-créateurs et que si nous sommes où nous en sommes aujourd’hui, c’est en très très grande mesure grâce à nous-mêmes et aussi grâce aux expériences vécues !

En pensant aux parents : la majorité d’entre nous avons entendu nos parents dire qu’ils souhaitaient que notre vie soit meilleure que la leur et ils ont agit en conséquence. Ils ont fait de leur mieux, selon leurs connaissances et expériences pour nous éduquer et nous offrir une meilleure vie, y compris en utilisant la force, la violence, les punitions, etc. Ils voulaient notre bien ! Mais ils ne savaient pas comment s’y prendre mieux et ils ont tout simplement répété les schémas de comportement qu’ils ont appris de leurs parents. Et nous, aujourd’hui, nous répétons beaucoup de ces schémas (mais d’une façon plus subtile, bien sûr), malgré le fait qu’à l’époque nous nous sommes promis de ne pas nous comporter de la sorte avec nos enfants.

Un très important pas vers le Pardon est donné au moment où nous réalisons vraiment que nous ne sommes pas des victimes, que notre vie est remplie de bénédictions.

Alors, si nous ne sommes pas des victimes, il n’y a pas de coupables, n’est pas ?

Le Pardon est un cadeau qu’on se fait à soi-même, c’est du bien, une faveur qu’on se fait à soi-même ; ce n’est pas une obligation par rapport à la société ou à l’autre mais une « obligation » par rapport à soi-même.

Le non-pardon – la Haine – produit de l’énergie négative qui, associée à la colère et la révolte (même si elle a l’air d’être bien fondée), contribue à la création des maladies graves. Ce n’est pas pour rien qu’on dit que la cause principale du cancer est la colère refoulée et la haine !

La question est maintenant, comment pardonner.

Le processus du Pardon comprend deux aspects : le mental et l’émotionnel.

Par la compréhension et l’acceptation, la partie du mental est réalisée et avec cela nous avons pardonné au moins à moitié.

Souvent on s’imagine que pardonner est synonyme d’aimer la personne, que pardonner ses parents veut dire les aimer. Et cela, évidemment, peut être très très difficile.

Le chemin du pardon passe par l’acceptation des événements du passé, accepter qu’on ne peut pas les changer, accepter la réalité d’aujourd’hui telle qu’elle est. Par contre, nous pouvons changer nos sentiments de haine en indifférence. Ressentir de l’indifférence pour quelqu’un peut paraître choquant pour certains, mais l’indifférence est mille fois préférable à la haine.

Il faut être conscient aussi que l’indifférence n’est qu’une étape – plus ou moins longue – et que le pas suivant est d’arriver à la compassion.

Nous savons que la compassion est de l’amour, bien sûr, mais il s’agit d’un amour non-sensoriel, non-émotionnel. Et avec le temps, nous pouvons en arriver là.

Tandis que se proposer de passer de la haine à l’Amour, paraît tellement invraisemblable – voire inacceptable – passer de la haine à la compassion en passant par l’indifférence devient faisable pour la grande majorité des personnes.

Cela fait du bien, on se sent libéré, léger.

Une aide importante pour réaliser cette partie du mental – compréhension et acceptation – et aussi de réaliser l’inutilité de la Haine qui ne fait du mal qu’à nous-mêmes, peut être le « protocole » suivant :

Essayez de vous rappelez de quelqu’un qui vous a fait du tort il y a de nombreuses années. Pendant tout ce temps, vous n’avez pas oublié et à chaque fois que vous vous êtes rappelés de cet événement, la souffrance s’est ravivée (comme en ce moment-même !?).

Et maintenant, posez-vous les questions suivantes :

– Croyez-vous vraiment que la personne a fait ce qu’elle a fait intentionnellement ?

– Qu’elle l’a fait contre vous, personnellement, ou peut-être ça a été juste la « coïncidence » que vous vous trouviez sur son chemin ?

– Qu’elle se rappelle de cet événement ?

– Croyez-vous qu’elle se rappelle de vous ?

Il est fort possible que la réponse à toutes ces questions soit NON : cela n’a pas été intentionnellement, pas vraiment contre vous (elle est comme ça !), elle ne se rappelle pas de l’événement et – pire encore – elle ne se rappelle même pas de vous !

Y compris dans les cas où les réponses ne sont pas toutes NON, celui qui a souffert le plus a cause de tout cela c’est vous et non pas l’autre.

Et du coup, on se libère de toute la culpabilité – consciente ou pas – que nous ressentons à cause de la haine que nous avons portée pendant tout ce temps.

Une fois ici, la partie émotionnelle se met en place toute seule, à l’aide du Reiki et des amis ou thérapeutes spécialisés ! A mon avis, s’il y a tant de monde qui est incapable de pardonner, c’est parce qu’on essaie de parcourir ce processus à l’inverse : d’abord l’émotionnel et après le mental. Et évidemment, cela ne marche pas !

Je ne veux pas affirmer que pardonner est facile et rapide. Ça prend son temps et on a besoin de s’investir. Mais, il y a des années j’ai compris quelque chose de simple mais vital pour moi : toute chose difficile est faisable. Si une chose ne serait pas faisable, on l’appellerait « impossible » et non pas « difficile ».

Aussi, « aide-toi et le Ciel t’aidera » prend une nouvelle dimension : personne ne peut faire ce travail à ma place ! Si je fais moi-même, si je m’investis dans mon propre processus d’évolution, j’ai toutes les chances que cela devienne réalité, que je change et que mon monde change aussi.

Auto-traitement et pensée lucide ! Voici une partie importante du chemin vers le Bonheur !

Nita