Je respecte la Vie autour de moi sous toute forme

Juste pour aujourd’hui, Je respecte la vie autour de moi sous toute forme

Voici le dernier Idéal du Reiki, le plus simple apparemment, mais en réalité le plus complexe.

Dans son approche la plus directe, « je respecte la vie autour de moi » veut dire, bien sûr, que je suis conscient de l’équilibre écologique, de l’importance de chaque espèce, de l’échelle de la Planète jusqu’à chez moi, à la maison. Je comprends que cet équilibre est assuré par l’existence harmonieuse entre toutes ces formes de vie et j’essaie de ne pas déranger cela.

Cette approche est parfaitement valable, mais on peut aller encore plus loin.

Après avoir intégré les Idéaux antérieurs et leurs effets, je suis prêt à vivre l’Unité en me posant la question : sur Terre, combien de vies y a t’il ? Plus de six milliards de vies, et j’en suis une, ou encore il n’y a qu’une seule VIE et j’en suis une parcelle.

A mon avis, c’est une question d’importance capitale parce qu’en fonction de la réponse, notre attitude générale peut changer drastiquement.

Pour pouvoir donner cette réponse il est nécessaire d’abord de penser à la notion de jugement.

Le jugement, fait partie de notre vie quotidienne. Dès l’instant où nous ouvrons les yeux le matin, nous commençons à juger et nous classons toutes nos expériences, rencontres, situations, personnes, etc. en positives ou négatives.

Malgré le fait qu’il peut paraître parfois qu’il est très très difficile de ne pas juger, malgré le fait également que beaucoup d’entre nous nous ne savons même pas ce que cela veut dire – mener sa vie quotidienne sans jugement – malgré tout cela, ne pas juger est parfaitement possible.

Il faut d’abord comprendre quelle est la différence entre juger et donner son opinion. Par exemple, à chaque fois que nous disons : tel livre est bon ou tel livre est mauvais, nous jugeons. Par contre à chaque fois que nous disons : j’aime tel livre ou je n’aime pas tel livre, nous exprimons notre opinion. La vie, tout à coup, est beaucoup plus facile pour nous et pour ceux qui nous entourent.

Cette règle peut s’appliquer littéralement à tous les aspects de notre vie, en permanence. Rappelez-vous l’histoire du vieux chinois et son cheval racontée par Osho ; tout n’est qu’un point de vue temporel, et toute conclusion basée uniquement sur certains détails et non pas sur la globalité des éléments nous mène inexorablement vers une conclusion fausse, vers un jugement, vers la souffrance.

Evidemment, dans cette habitude de juger, nous ne nous épargnons pas non plus : nous sommes nos pires juges, avec la conséquence que nous nous créons de sentiments de culpabilité sans arrêt.

Etre réaliste, voir la réalité en face et se voir tel que l’on est nous permet de changer et de devenir des meilleures personnes. Juger – ou nous juger – n’est qu’un essai d’imposer notre opinion du moment, opinion qui n’est certainement ni juste, ni adéquate, ni positive et encore moins définitive.

Ne pas juger ne veut pas dire accepter tout ce qui se passe autour d’une manière passive, sans discernement, ou tomber dans le fatalisme. Nous avons parfaitement le droit à avoir nos propres opinions, nous avons parfaitement le droit de choisir les expériences et les personnes que nous souhaitons dans notre vie, et cela nous pouvons le faire grâce au fait que nous jugeons de moins en moins et nous observons de plus en plus.

L’observation, quand elle est impartiale, n’implique pas le jugement. Par contre, le jugement prendra toujours partie, partira toujours des idées préconçues et mènera toujours à des attitudes et conclusions fausses.

Grâce à cette capacité d’observation que je développe de plus en plus, je peux comprendre un peu mieux le mode de fonctionnement de l’Univers et aussi je peux comprendre chaque jour un peu plus la génialité de Mikao Usui au moment d’intégrer les cinq Idéaux du Reiki dans la pratique.

Au fait, tel que je le vois, Mikao Usui nous invite en permanence de nous tourner vers nous-mêmes pour devenir l’instrument principal dans le processus d’auto-transformation.

Nous avons entendu souvent les mots de Mme Takata « moi d’abord, moi ensuite, moi après » et le plus souvent nous les prenons avec un petit sourire, sans aller plus loin.

Mme Takata avait compris l’importance des Idéaux et essayait de transmettre cette idée tellement simple qui est « on ne peut pas changer les autres, on ne peut changer que soi-même ». Ou, la même chose mais exprimée différemment : « change-toi et le monde changera ».

Egalement, les cinq Idéaux – notamment le dernier – nous invitent à repenser la grande question que beaucoup d’entre nous nous sommes posés à un moment donné : de quelle façon puis-je aider mon prochain le mieux et le plus efficacement.

Mikao Usui a donné sa réponse il y a près de 100 ans : en prenant soin de soi-même pour devenir ainsi une meilleure personne. Il remet en question, bien sûr, notre idée sur l’égoïsme et nous pousse gentiment à voir que nous ne pouvons pas aider les autres si nous n’allons pas suffisamment bien nous-mêmes.

Plus nous allons bien, plus notre aide et service seront importants. Et cela de deux façons.

D’une part, nous avons l’action directe : je vais bien et au moment où on me demande de l’aide j’aurai toutes mes facultés intactes, je serai en pleine forme et je serai capable d’aider sans problème et sans effort. C’est même parfaitement logique.

Le deuxième aspect est plus subtile, mais tout aussi important : l’existence et le fonctionnement des égrégores. Ce n’est pas une idée ou théorie nouvelle, elle existe depuis bien longtemps et elle a été étudiée même par les scientifiques. Tout le monde a entendu la fameuse phrase « le battement des ailes d’un papillon à Tokyo va provoquer un tremblement de terre à New York ». Cela veut dire que nous sommes tous connectés au niveau subtil, que nous transmettons des informations de tout genre en permanence : tout ce que nous faisons et/ou pensons est disponible au niveau subtil pour toutes les autres personnes ; tout ce qui m’affecte affecte les autres, et vice-versa. Savoir et ressenti : tout est disponible et partagé. Cela est possible grâce à l’existence des égrégores – des énormes bases de données universelles, classées par la nature de l’énergie les composant : énergie d’amour ou son contraire. Les nombreuses expériences réalisées par les scientifiques ont démontré sans l’ombre d’un doute la validité de cette théorie.